Avez-vous déjà entendu parler du mouvement survivaliste ?
Etre survivaliste c’est se préparer pour parer aux pires situations qui pourraient bouleverser notre mode de vie. On parle ici d’événements hautement redoutés tels que la fin du monde, l’Apocalypse, une pandémie, des catastrophes naturelles, un effondrement économique, une guerre civile, etc. Mais pas seulement. Survivre à une agression dans la rue ou retrouver son chemin en forêt en scrutant les traces des animaux par exemple, en fait aussi partie. En gros, toute situation extrême ou tout bouleversement civilisationnel qui mettrait nos vies humaines en danger. Dans le langage survivaliste cela s’appelle «un bris de normalité».
Les questions qu’ils se posent ?
Si jamais cela arrivait, combien de temps cela prendrait avant de revenir à un mode de vie normal ? Nos gouvernements pourraient-ils faire face ? Combien de temps leur faudra-t-il pour assurer à nouveau la sécurité des populations ? Au Québec, la crise du verglas de 1998 a, entre autres, donné un élan à ce mouvement.
Leur objectif : viser l’autonomie et la sécurité.
Leur stratégie
Les adeptes du mouvement survivaliste mettent toutes les chances de leur côté pour pouvoir se protéger et survivre le plus longtemps possible en cas de «bris de normalité». Afin de parer à toutes les éventualités, ils s’équipent et se préparent à y faire face de différentes manières: construction d’abris protégés, stockage de provisions alimentaires en très grande quantité, élaboration de systèmes d’autonomie énergétique, mais aussi apprentissage de techniques de survie en milieu hostile, cours de survie urbaine, etc. Certains vont jusqu’à conserver des prototypes de semences, au cas où il faudra réintroduire des espèces végétales disparues.
Alors, être ou ne pas être survivaliste, la réponse vous revient. Même si leur posture peut paraître radicale, paranoïaque et alarmiste, on peut tout de même reconnaître dans leur style de vie une manière d’apprendre ou de réapprendre à vivre sans tout le confort que la modernité et notre société de consommation nous offre.
Pour en savoir plus, voici le lien YouTube vers un documentaire sur les survivalistes au Québec, diffusé notamment la semaine dernière sur la chaîne de télé Canal D.